Le
thermo-plongeur : précautions importantes
-!- D'abord, comme avec tout appareil électrique immergé, éteignez-le systématiquement avant de mettre les mains dans l'eau (le risque est très faible mais existe).
-!- Ne jamais sortir de l'eau un tube encore en fonctionnement ou qui fonctionnait encore dans les 10 minutes précédentes : si vous devez le sortir du bac ou le déplacer, débranchez-le et laissez-le refroidir pendant un quart d'heure.
-!- Les
thermo-plongeurs sont assez fiables de nos jours mais nombreux sont
les aquariophiles qui auront une histoire de "désastre"
à vous raconter à propos d'un thermo-plongeur resté
en position "marche" (ceci étant plus commun apparemment
qu'un chauffage qui s'arrête compètement de fonctionner ...).
Explications : la plupart des thermo-plongeurs incorporent une tige métallique
composée de deux alliages différents et connectée un
commutateur : lorque l'eau est froide, cette tige métallique se dilate
et fait contact (le courant passe et le chauffage se met en marche); mais
lorsque la température a augmenté, la tige métallique
revient à sa position initiale et interrompt l'arrivée du
courant électrique (arrêt). Il peut malheureusement arriver
qu'un tube de chauffage reste bloqué en position "marche".
Contrôler régulièrement la température grâce à un petit thermomètre collé sur le verre
et jeter un coup d'oeil à ses poissons pour vérifier que tout
est normal est une bonne précaution.
-!- La majorité des défaillances interviendraient : en début d'utilisation de l'appareil (les 3 premiers mois); avec de vieux appareils; en raison d'une mauvaise manipulation ou d'erreur dans l'utilisation de l'appareil (ex: tube sorti de l'eau sans avoir eu le temps de refroidir ou bien partiellement enterré dans le substrat.)
-!- Pour certaines espèces (de grande taille et au tempérament plutôt vif dirons-nous), une protection anti-choc peut s'avérer très utile.
-!- Un chauffage de rechange peut sauver la vie de vos poissons : imaginez que votre chauffage s'arrête de fonctionner ... le jour de Noël par exemple :-(
Rena Smart Heater: ce tube incassable offre une fonction unique
d'alerte en cas de température anormale.
Conclusion : les pannes sont peu fréquentes mais, comme il s'agit d'un incident potentiellement désastreux pour les habitants du bac, sans verser inutilement dans le catastrophisme, veuillez trouver quelques conseils ci-dessous...
Agir en cas
de panne : débranchez l'appareil et laissez-le refroidir
avant de l'ôter. Si vos poissons sont choqués du fait de l'élévation
brutale et exagérée de la température, éteignez
l'éclairage et enlevez le couvercle du bac (mais attention aux poissons
sauteurs, encore plus motivés par la température excessive
et le manque d'oxygène). Maximisez l'oxygénation, l'eau trop
chaude étant pauvre en oxygène (pompe à eau en position
maximale pour créer le plus de remous possible, ajout d'une pompe
à air ...). La température descendra alors progressivement jusqu'à la normale. Cependant, si les températures avaient
atteint brutalement des niveaux particulièrement élevés,
il sera alors sans doute préférable de procéder immédiatement
à un changement d'eau partiel avec de l'eau plus fraîche, sans
pour autant être trop brutal (de la mesure, pour éviter un
second choc thermique).
Soyez vigilants dans les
semaines qui suivent l'incident car à "poisson stressé"
= "risque de maladie". Vérifiez très régulièrement
les taux d'ammoniaque et de nitrites car le filtre aura peut-être
également souffert : prenez les mesures adéquates en cas de
lectures positives.
Les fortes
chaleurs de l'été sont potentiellement dangereuses pour nos
poissons : réduire l'éclairage1 et s'assurer
d'une bonne oxygénation de l'eau2 (brassage de l'eau en
surface grâce à une pompe à eau et/ou à air)
sont deux mesures simples à prendre en cas de canicule ou même
de forte chaleur.
Néanmoins, au delà de la chaleur excessive, des écarts
excessifs de température entre le jour et la nuit sont probablement
encore plus néfastes que la montée lente et régulière
de la température au cours de la journée (à laquelle
les poissons se seront tant bien que mal adaptés). L'erreur la plus
courante consistant alors à ouvrir en grand les fenêtres pendant
toute la nuit après avoir éventuellement ajouté des
glaçons dans le bac et débranché complètement
le chauffage de l'aquarium : ces trois mesures combinées conduisent
alors à des variations très brutales entre le jour et la nuit
auxquelles les poissons seront en outre soumis de manière répétée
au cours de l'été, ce qui beaucoup présente un risque
plus important qu'une température certes élevée mais
plus constante.
Le chauffage du bac pourra donc être maintenu jour et nuit à
la température habituelle (par exemple à 25°) : comme
la température pendant la journée sera supérieure (exemple
: 28° ou 29°), le chauffage ne se mettra simplement pas en marche
pendant la journée (thermostat); en revanche, son utilisation pendant
la nuit permettra de maintenir dans une fourchette sûre (soit 1 à
3 degrés) l'écart jour/nuit; on continuera bien-entendu à bien aérer la pièce pendant la nuit - pour son propre
confort aussi !
Cette précaution est d'autant plus importante que le bac a un petit
volume d'eau, les écarts de températures étant plus
brusques dans un petit aquarium que dans un plus grand volume logiquement
plus rétif aux changements (à la hausse comme à la
baisse).
Une température qui dépassarait les 31°-32° en été
réclamera en revanche de reconsidérer l'emplacement de l'aquarium
(éviter de mettre un aquarium sous les toits par exemple).
1 l'éclairage produit
de la chaleur.
2 plus la température de l'eau est élevée,
plus sa teneur en oxygène sera faible; le brassage de l'eau permet
aussi d'homogénéiser la température.